dimanche 10 mai 2015

VOYAGES EXTRATERRESTRES DU YOGI

 SRIMAD BHAGAVATAM CHANT 2
 Lorsqu'un  yogi, se dirigeant vers la plus haute planète, Brahmaloka, passe au-dessus de la Voie Lactée, par l'irradiant Susumna, il se rend d'abord sur Vaisvanara, la planète du deva-maître du feu, où il devient complètement purifié de toutes souillures; puis, il s'élève plus encore, jusqu'au cercle Sisumara, pour y rencontrer le Seigneur Suprême, Sri Hari. 

L'étoile polaire et l'anneau qui l'entoure forme ce qu'on appelle le cercle Sisumara, et c'est là que se trouve, en notre univers, la planète où demeure le Seigneur Suprême (Ksirodakasayi Visnu). Mais avant de l'atteindre, le yogi se rend à Brahmaloka en passant au-dessus de la Voie Lactée; voyageant ainsi, il s'arrête d'abord à Vaisvanaraloka, où habite le deva-maître du feu; là, il se purifie de tous les actes pécheurs qu'il a pu commettre au contact du monde matériel.  la Voie Lactée est ici désignée comme la route conduisant à Brahmaloka, la planète la plus élevée de l'univers.

le mahat-tattva. Une fraction du mahat-tattva est appelée le faux ego; une portion du faux ego devient le son, lequel se transforme partiellement en l'air qui emplit l'atmosphère. Une partie de cet air se matérialise en formes diverses, et ces formes engendrent l'électricité ou la chaleur. Cette chaleur est à l'origine du parfum de la terre, et la terre grossière est elle-même issue de ce parfum. Tous ces éléments réunis composent le phénomène cosmique, dont le diamètre est de six milliards quatre cents millions de kilomètres. Et c'est au-delà de ces limites que se trouve la première couche enveloppant l'univers, et qui a une épaisseur de cent trente millions de kilomètres. Puis viennent, l'une après l'autre, les couches suivantes, respectivement formées de feu, de lumière, d'air et d'éther, chacune dix fois plus épaisse que la précédente. Or, le bhakta, dénué de crainte, traverse chacune de ces couches, pour finalement atteindre l'atmosphère absolue où tout participe d'une seule et même identité spirituelle.

 Ce cercle Sisumara forme le pivot, l'axe autour duquel tourne l'univers entier, et on le dit représenter le nombril de Visnu (Garbhodakasayi Visnu). Seul le parfait yogi peut aller au-delà de cette région et atteindre la planète ou des sages purifiés tel Bhrgu jouissent d'une durée d'existence de quatre milliards trois cents millions d'années solaires (4 300 000 000). Même les saints établis au niveau spirituel vénèrent cette planète
(Maharloka).
Au moment de la dévastation finale de l'univers entier (à la fin de la vie de Brahma), un jet de feu émane de la bouche d'Ananta (du fond de l'univers). Le yogi voit alors toutes les planètes réduites en cendres, et sur un de ces aéronefs qu'utilisent les âmes pures, il se rend sur Satyaloka, où la longévité est de quinze billions quatre cent quatre-vingts milliards d'années solaires (15 480 000 000 000).
 
Sur cette planète, Satyaloka, n'existe ni affliction, ni vieillesse, ni mort. La souffrance, quelle qu'elle soit, y est inconnue et par suite, on n'y connaît aucune anxiété sauf que parfois, dû à la conscience, jaillit un sentiment de compassion à l'égard de ceux qui ignorent la voie du service de dévotion, et qui ainsi restent assujettis aux souffrances irrémédiables qui caractérisent l'existence en ce monde matériel

.Après avoir atteint Satyaloka, le bhakta est particulièrement apte à s'intégrer dans le corps subtil, et sans crainte aucune, en une forme similaire à celle du corps grossier; il obtient ainsi successivement des formes de terre, d'eau, de feu, de lumière irradiante et d'air, jusqu'à atteindre le niveau éthérique.
 
Le bhakta s'élève ainsi au-dessus des objets subtils liés aux divers sens, comme le parfum pour l'odorat, le palais pour le goût, les formes pour la vue, les sensations du toucher pour le tact, les vibrations sonores pour l'identification à l'éther, ou à l'ouïe, et les activités matérielles pour les organes des sens
.Le mahat-tattva. Une fraction du mahat-tattva est appelée le faux ego; une portion du faux ego devient le son, lequel se transforme partiellement en l'air qui emplit l'atmosphère. Une partie de cet air se matérialise en formes diverses, et ces formes engendrent l'électricité ou la chaleur. Cette chaleur est à l'origine du parfum de la terre, et la terre grossière est elle-même issue de ce parfum. Tous ces éléments réunis composent le phénomène cosmique, dont le diamètre est de six milliards quatre cents millions de kilomètres. Et c'est au-delà de ces limites que se trouve la première couche enveloppant l'univers, et qui a une épaisseur de cent trente millions de kilomètres. Puis viennent, l'une après l'autre, les couches suivantes, respectivement formées de feu, de lumière, d'air et d'éther, chacune dix fois plus épaisse que la précédente.  Le yogi, dénué de crainte, traverse chacune de ces couches, pour finalement atteindre l'atmosphère absolue où tout participe d'une seule et même identité spirituelle.

 (  Tous les univers sont agglomérés en grappes verticales et se trouvent séparément recouverts par sept couches distinctes, chacune dix fois plus épaisse que la précédente. Ensemble, ces univers baignent dans une masse aqueuse, et le Seigneur Souverain, qui crée tous ces univers dans le temps que dure Son expiration, S'allonge au-dessus de ces grappes formées par les univers. Les eaux de l'Océan Causal se distinguent de la couche d'eau recouvrant chacun des univers; l'eau constituant cette couche est matérielle, tandis que celles de l'Océan Causal sont spirituelles Ainsi, la couche d'eau mentionnée ici doit être considérée comme étant le voile du faux ego qui recouvre tous les êtres conditionnés, et le processus graduel permettant de percer l'une après l'autre les couches de la matière, également indiqué ici, correspond à l'affranchissement graduel de toute conception de faux ego lié au corps matériel grossier, auquel fait suite l'identification au corps subtil, jusqu'à ce que soit obtenu le corps purement spirituel dans le domaine absolu du royaume de Dieu.)( Tous les univers sont agglomérés en grappes verticales et se trouvent séparément recouverts par sept couches distinctes, chacune dix fois plus épaisse que la précédente. Ensemble, ces univers baignent dans une masse aqueuse, et le Seigneur Souverain, qui crée tous ces univers dans le temps que dure Son expiration, S'allonge au-dessus de ces grappes formées par les univers. Les eaux de l'Océan Causal se distinguent de la couche d'eau recouvrant chacun des univers; l'eau constituant cette couche est matérielle, tandis que celles de l'Océan Causal sont spirituelles Ainsi, la couche d'eau mentionnée ici doit être considérée comme étant le voile du faux ego qui recouvre tous les êtres conditionnés, et le processus graduel permettant de percer l'une après l'autre les couches de la matière, également indiqué ici, correspond à l'affranchissement graduel de toute conception de faux ego lié au corps matériel grossier, auquel fait suite l'identification au corps subtil, jusqu'à ce que soit obtenu le corps purement spirituel dans le domaine absolu du monde spirituel.)Les deux voies qui mènent au monde spirituel et qui nous affranchissent donc de l'empêtrement matériel, soit la voie dite directe -par quoi l'on accède directement au royaume de Dieu-, et celle dite indirecte -qui donne de s'élever progressivement à travers les planètes supérieures de l'univers-, ces deux voies, donc, sont toutes deux présentées en parfait accord avec l'enseignement des Vedas, yada sarve pramucyante kama ye sya hrdi sritah/ atha martyo mrto bhavaty atra brahma samasnute (Brhad-aranyaka Up.,4.4.7) et te rcir abhisambhavanti (Brhad-aranyaka Up.,6.2.15): "Ceux qui sont libres de tous désirs matériels, ces maladies qui rongent le coeur, savent vaincre la mort et atteindre le royaume de Dieu à travers les planètes Arcis."Les deux voies qui mènent au monde spirituel et qui nous affranchissent donc de l'empêtrement matériel, soit la voie dite directe -par quoi l'on accède directement aux planètes spirituelles et celle dite indirecte -qui donne de s'élever progressivement à travers les planètes supérieures de l'univers-, ces deux voies, donc, sont toutes deux présentées en parfait accord avec l'enseignement des Vedas:
 yada sarve pramucyante kama ye sya hrdi sritah/ atha martyo mrto bhavaty atra brahma samasnute (Brhad-aranyaka Up.,4.4.7) et te rcir abhisambhavanti (Brhad-aranyaka Up.,6.2.15): "Ceux qui sont libres de tous désirs matériels, ces maladies qui rongent le coeur, savent vaincre la mort et atteindre le royaume de Dieu à travers les planètes Arcis."

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