lundi 29 septembre 2014

LA SOUFFRANCE DE RENAITRE


SRIMAD BHAGAVATAM(3/31 )
 
Ayant chu à l'intérieur du ventre de sa mère, dans cette cavité pleine de sang, d'excréments et d'urine, son corps souffrant terriblement de la chaleur du feu gastrique de sa mère, l'âme incarnée, impatiente de quitter sa prison, compte les mois et prie: "O mon Seigneur, quand l'âme vile que je suis sera-t-elle délivrée de cette incarcération?

L'être incarné au sein d'une autre espèce ne voit que par instinct avec des perceptions sensorielles agréables ou désagréables.je possède un corps  ou je peux maîtriser mes sens et connaître ma destinée;
 ô Seigneur, même dans cette condition atroce, je ne désire pas quitter le ventre de ma mère pour retomber dans le puits sombre de l'existence matérielle. Ton énergie externe, deva-maya, capture le nouveau-né ,et il adopte sur-le-champ une fausse identité, le début du cycle continu de  renaissances .

Soudain poussé par ce souffle, l'enfant sort à grand-peine, la tête en bas, incapable de respirer et privé de mémoire sous l'effet de l'intense douleur.Il oublie sa connaissance supérieure et se met à pleurer, envoûté par maya



 L'être incarné au sein d'une autre espèce ne voit que par instinct; il ne connaît que les perceptions sensorielles agréables ou désagréables de ce corps particulier. Mais voilà que je possède un corps dans lequel je peux maîtriser mes sens et connaître ma destinée; je rends donc mon hommage respectueux à Dieu, la Personne Suprême, qui m'a béni en m'accordant ce corps et par la grâce de qui je peux Le contempler à l'intérieur comme à l'extérieur



ô Seigneur, bien que je me trouve dans une condition atroce, je ne désire pas quitter le ventre de ma mère pour retomber dans le puits sombre de l'existence matérielle. Ton énergie externe, nommée deva-maya, capture le nouveau-né dès qu'il apparaît, et il adopte sur-le-champ une fausse identité, laquelle représente le début du cycle continu des naissances et des morts. 



Tant que l'enfant se trouve dans le ventre de sa mère, il vit dans des conditions tout à fait précaires et misérables, mais il a l'avantage de pouvoir y retrouver la pure conscience de sa relation avec le Seigneur Suprême et de prier pour sa délivrance. Mais une fois sorti de la matrice, dès qu'il naît, l'enfant est immédiatement contraint de voir son corps comme son être propre, tant maya, ou l'énergie illusoire, se révèle puissante. Le mot maya signifie "illusion", ou "ce qui en fait n'est pas vrai." Dans l'univers matériel, chaque être s'identifie à son corps. Cette conscience, ce faux ego, tenant dans les mots "je suis ce corps", se développe aussitôt que l'enfant sort du ventre de sa mère Sous l'influence de maya, de l'énergie externe, l'être oublie tout dès la naissance. 

Le processus d'évolution des différentes espèces de corps ressemble au développement d'une fleur jusqu'à son plein épanouissement. De même que l'on compte différentes étapes dans la croissance d'une fleur -le bourgeonnement, l'éclosion et l'épanouissement total, où se manifestent pleinement le parfum et la beauté des couleurs et des formes-, il existe huit millions quatre cent mille (8 400 000) espèces de corps en évolution graduelle, et on note un progrès systématique d'une espèce à l'autre, depuis les plus basses jusqu'aux plus élevées. La forme humaine est censée représenter la plus élevée, car elle offre la conscience nécessaire pour s'arracher à l'emprise de la naissance et de la mort. Dans le sein de sa mère, l'enfant fortuné réalise sa nature supérieure, et se distingue ainsi des autres êtres incarnés. Ceux qui habitent des corps inférieurs à celui de l'homme n'ont conscience que des joies et peines liées à leurs corps



L'existence matérielle entière est caractérisée par cette conception corporelle de la vie. A l'opposé, le savoir véritable consiste à réaliser: "Je ne suis pas ce corps; je suis une âme spirituelle, une parcelle du Seigneur Suprême, éternelle comme Lui." Ce savoir amène le renoncement, ou le refus d'accepter le corps comme son moi propre.Les mots dama-sariri signifient que nous avons un corps nous permettant de maîtriser nos sens et notre mental. La complexité du mode de vie matérialiste n'est due qu'à un manque de maîtrise du mental et des sens.  La véritable réalisation de soi commence par la maîtrise des sens ( SRILA PRABHUPADA)

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